Le long chemin du nécromant

La lumière du jour venait de ze lever malgré la pluie battante. La houle était puissante et je commençais à perdre l'équilibre. Seul Glaedr, mon puissant dragon semblait impassible. Cela fesait maintenant 3 semaines que j'avais quitté mon village natale, on m'avait enseigné les arts de la nécromancie depuis l'âge de mes 10 ans. Ainsi, les arcanes n'avaient plus de secrets pour moi, mais mon apprentissage était loin d'être terminé. Mon maître avait été tué en m'enseignant le sort de résurection... même assisté de Glaedr, je ne pouvais lui rendre ce qui m'avait été si précieux : sa vie.

"Ne rumine pas comme cela Kraan, c'était inévitable, maintenant tu sauras qu'il y a des limites à la magie."
Glaedr parlait dans mon esprit comme il l'avait toujours fait et ces paroles étaient réconfortantes : en fait, je n'avais jamais été seul. Je m'endormais en pensant ce que je pourrais bien faire demain lorsque j'arriverai aux portes de la capitale.

Nous arrivâmes dans la nuit près d'une berge inhabité. Tandis que j'arnachais ma selle sur Glaedr, des bruits dans les buissons attirèrent mon attention. A l'aide de la magie je compris ce qui se cachait derrière, une horde de bandits se préparaient à attaquer. Je sortis mon épée de son fourreau prêt pour la riposte.
"Envole toi Glaedr, dis-je alors à mon dragon, je peux m'en occuper seul."
Glaedr s'exécuta déployant ses immenses ailes dorrées. Les bandits semblaient appeurés par ce vrombissement jusqu'a ce qu'un bruit de corne retentit non loin des buissons. Les bandits sortaient des buissons ils étaient 8, tous portaient une armure et une épée ou une hache en guise d'arme avec un bouclier. Je me mis en posture de défense et les attendit. je fus très vite encerclé. Je sentais que les crocs de Glaedr réclamait du sang mais je voulais prouver à mon maître te moi-même que je réussirai à les défaire. D'un geste ample je décrivis un cercle du bout de mon épée puis me figea sur le premier bandit qui passa aà l'attaque. Je me débatais laissant pour mort le premier des bandits à l'aide de ma puissante épée. 2 autres bandits me foncèrent dessus dans le dos, je sautais en avant dans une figure légère et leva la paume de ma main qui était libre :
"Zavei Zuro Zargoneaïa !"
Un éclair sortit de ma paume puisant dans mes ressources mentales, je sentait Glaedr me fournir de son ennergie pour augmenter la puissance de mon sort et les deux guerriers tombèrent sur le coup. Alors je levait les deux mains vers le ciel en criant à plein poumons :
"Zurvista Glaedr Zora, Zunibies zaparizaz !"
3 démons sortirent alors des corps des trois bandits étendus sur le sol. Ils étaient fait d'os et leurs yeux semblaient creux d'un noir profond. Ils sautèrent sur les ennemis tandis que leur chef foncait sur moi dans mon dos. Glaedr l'avait sentit, D'un coup d'aile il vira d'au dessus de moi pour atterir et déchiqueter le corp de mon ennemie d'un seul cup de ses puissantes griffes.
"Ne surestime pas ta force petit-zargon."

La bataille se termina tandis qu'un bandit prenait la fuite. Je me sentais las de le poursuivre et m'asseyais un moment pour récupérer. A mon réveil, le soleil commençaità se lever : il était temps pour moi de rejoindre la capitale. Il me fallut moins de deux heures pour aprocher de cette immense ville belle et luxuriante. J'aopprochais de la grande porte lorsqu'un garde fit signe de me stopper.
- Halte ! Qui que vous soyez, sans multipass, vous ne pourrez entrer dans l'enceinte de la ville !
- ou puis-je en trouver ? demandais-je incrédule devant ce gardien.
-Quelqu'un passera dans très peu de temps. En attendant mon frère, restaure toi, tu sembles avoir subi bien des épreuves.

Ma vie reprenait un sens, il fallait que je me concentre sur mon objectif. Aider le peuple Zargon quelle que soit mes choix, mes forces et mes faiblesses. Ainsi, je m'endormit sous la chaude membranes de l'aile de Glaedr qui s'endormit avec moi en attendant l'un des maîtres qui me permettra d'entamer mon aventure...



A suivre.............

Kraan s'éveillait doucement, la chaleur des membranes du dragon se dissipèrent et il ouvrit les yeux conscient que Deus pouvait être un ami. il se leva malgré la douleur de son bras droit. Il avait eu plus de mal que prévu à terrasser ses ennemis de la veille. Il s'inclina portant deux doigts à sa bouche, en parlant de la voix la plus claire possible en ancien langage.
"Atra esternî ono Thelduin"

Il se passa bien une minutes dans le silence, on ne parvenait à n'entendre que le bruit des feuillages balotés par le vent puis Glaedr inclina la tête avec un puissant râclement de gorge.

Kraan se redressa et expliqua à Deus ce qui lui était arrivé depuis l'exil de son village natal et la mort de son maître.
"Voila pourquoi je viens pour parfaire mon éducation, je suis encore jeune mais j'ai soif de connaissance, apprennez moi ce que vous savez et je serai le plus studieux de vos élèves. Je mettrai mes services à votre disposition et ferait tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider."

"Dit lui que j'en ferai de même..."
Glaedr communiquait à travers l'esprit de kraan et ce dernier s'empressa de transmettre les paroles à Deus avant de rajouter en s'inclinant avec les deux doigts sur la bouche :
"Mon escorte n'est autre que mon compagnon le plus fidèle, sans lui je suis rien, Glaedr est mon âme et je suis son débiteur. Acceptez moi comme élève. Mor'ranr lîfa unin hjarta onr, un du evarînya ono varda Deus-Ebrithil."

Kraan venait de saluer Deus avec le plus grand respect de l'ancien langage en l'appelant avec le titre honorifique de maître. Glaedr Cracha un jet de feu en signe d'approbation.

Kraan le remercia et remonta sur son dragon.

- Merci pour tout Deus-Svït-Kona, fit-il en s'élevant dans le ciel, je reviendrait ce soir pour parcourir cette noble cité. Que les étoiles brillent sur ta destinée !

Kraan s'envolait ayant pris conscience que son périple ne fesait que commencer.

"Ce deus me semble quelqu'un de bien petit-homme."
"Il est sage et puissant, il sera très certainement une personne de confiance."

Le ventre du dragon commençait à gronder tant la faim le tiraillait.

"Allons chasser, et mangeons en l'honneur de Deus, mais garde de la place pour ce soir, je ne veux pas offenser notre nouvel ami..."
"Sage décision petit homme" répondit Glaedr avec un petit sourire narquois.

Kraan revint aux portes de la citadelles le ventre encore trop rempli...

"Heureusement que tu avais dit de ne pas trop manger" dit Glaedr d'un air moqueur.
Kraan ne répondit pas.

Il vit Diouff juste en bas, descendit en piqué et se courba après être descendu de Glaedr. Il répéta les quelques mots en ancien langage pour le saluer.

- Merci pour cette confiance que vous m'accordez, je saurai m'en montrer digne. Sur ce je vais parcourir les quelques livres présent dans la bibliothèque avant de me rendre à la taverne me reposer.

Glaedr ne semblait pas très enchanté par cette perspective et se contenta de grogner pour s'envoler.

"Je te retrouverais plus tard, je vais me dégourdir les ailes."