Le chateau de Zamphitria.
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Le chateau de Zamphitria.
par Nalec Mer 25 Mar - 12:38
Les routes étaient bien entretenues en raison du commerce avec les autres cités. Des messagers impériaux parcouraient à cheval ces mêmes routes, ainsi que quelques patrouilles à pied, les soldats étaient vêtus du tabard locale et leur capitaine portait quelques pièces d'armures brillantes. Nalec connaissait bien le peuple Zargon, pour avoir vécu pendant un temps à leur coté dans leur guilde en tant que chevalier. Après avoir combattu de nombreuses années seul, afin de remplir ses objectifs personnels et inconnus de tous, il avait décidé de rendre visite à ses seules connaissances dans ce pays, mais aussi à ses souvenirs les plus agréables.
Nalec était un elf, comme tout ceux de sa race, il possédait une jeunesse éternelle et un corps grand et élancé. Mais son armure et ses peines le courbaient quelque peu et lui voutaient les épaules. Il portait des bottes de cuir de bonne facture mais usées dont le teint originale était indiscernable. Un ample pantalon, brun lui aussi et dans le même état. Sa chemise rouge à manches longues était caché par son baudrier en cuir dans lequel il dissimulait de nombreuses dagues et par son armure d'or, terni par le temps, de très simple facture. Brassards, épaulières, jambières, cuissards et plastron indépendants. C'étaient les seules richesses qu'il possédait. Enfin, dans ce pays...
Son visage possédait des traits fins, mais pas aussi doux ou aussi beaux que ceux des autres membres de sa race, ils étaient marqués par la guerre et les massacres. Sa peau avait souvent été maculé de sang. Ses yeux d'un vert forestier étaient profonds tel des puits de souvenirs, à la hauteur de ses reflexions. Son dos arborait un fourreau. Dans celui-ci était encré l'épée du Phénix, source de son charisme et de sa puissance. Nul ne connaissait l'histoire de Nalec dans ziviland, sauf une personne. Un être dont la sagesse n'avait d'égal que sa beauté. Capable de pulvériser un homme du regard ou au contraire de batir un royaume.
L'elf entra à cheval dans Zanphitria, tenant un autre cheval par la bride qui portait tout ses bagages. Voyant son armure et le pommeau de son épée dépassant de son épaule, les gardes le prirent pour un chevalier et le laissèrent passer sans poser de question. Après avoir traversé la ville sans accorder un regard aux batiments qui défilaient, il arriva dans la herse du chateau de Zamphitria. Un mur d'enceinte où trois hommes pouvaient marcher de front protégait un chateau aussi large que haut, avec ses grandes tours dont la plus grande se trouvait bien évidement au milieu. Un capitaine fit signe à Nalec de s'arrêter et demanda son nom.
Je suis attendu par dame Dryade, mon nom n'a guère d'importance. Laissez passer.Répondit l'elf en regardant son interlocuteur dans les yeux.
Le capitaine remarqua alors les longues oreilles pointues de Nalec et son cerveau rassembla les indices.
Désolé de vous avoir fait patienter. Bon séjour seigneur.
La herse fut soulevé et Nalec pénétra dans le chateau proprement dit. Deux palefreniers vinrent à sa rencontre. Après avoir descendu de cheval, il prit un objet dans l'un des sacs accrochés à la selle de la seconde monture et laissa ses chevaux entre les mains des zargons. Et là Nalec se demanda s'il devait pénétrer dans l'auberge réservé aux seigneurs ou s'il devait plutot se rendre dans les quartiers des invités en attendant que le diplomate de la guilde jusqu'à lui.
En réfléchissant il conclut qu'il aurait de meilleures et de plus amples informations en se rendant dans l'auberge, où il pourrait écouter les conversations libres de nombreux seigneurs, plutot qu'en restant seul dans le quartier des invités. L'auberge était accessible par la cour du chateau, il entra, la porte grinça, vieille ruse de tavernier pour savoir si quelqu'un entrait. Il se dirigea vers le comptoir à droite dans la pièce, passant entre les tables sans accorder un regard aux personnes présentes et commanda du vin.
Nalec était un elf, comme tout ceux de sa race, il possédait une jeunesse éternelle et un corps grand et élancé. Mais son armure et ses peines le courbaient quelque peu et lui voutaient les épaules. Il portait des bottes de cuir de bonne facture mais usées dont le teint originale était indiscernable. Un ample pantalon, brun lui aussi et dans le même état. Sa chemise rouge à manches longues était caché par son baudrier en cuir dans lequel il dissimulait de nombreuses dagues et par son armure d'or, terni par le temps, de très simple facture. Brassards, épaulières, jambières, cuissards et plastron indépendants. C'étaient les seules richesses qu'il possédait. Enfin, dans ce pays...
Son visage possédait des traits fins, mais pas aussi doux ou aussi beaux que ceux des autres membres de sa race, ils étaient marqués par la guerre et les massacres. Sa peau avait souvent été maculé de sang. Ses yeux d'un vert forestier étaient profonds tel des puits de souvenirs, à la hauteur de ses reflexions. Son dos arborait un fourreau. Dans celui-ci était encré l'épée du Phénix, source de son charisme et de sa puissance. Nul ne connaissait l'histoire de Nalec dans ziviland, sauf une personne. Un être dont la sagesse n'avait d'égal que sa beauté. Capable de pulvériser un homme du regard ou au contraire de batir un royaume.
L'elf entra à cheval dans Zanphitria, tenant un autre cheval par la bride qui portait tout ses bagages. Voyant son armure et le pommeau de son épée dépassant de son épaule, les gardes le prirent pour un chevalier et le laissèrent passer sans poser de question. Après avoir traversé la ville sans accorder un regard aux batiments qui défilaient, il arriva dans la herse du chateau de Zamphitria. Un mur d'enceinte où trois hommes pouvaient marcher de front protégait un chateau aussi large que haut, avec ses grandes tours dont la plus grande se trouvait bien évidement au milieu. Un capitaine fit signe à Nalec de s'arrêter et demanda son nom.
Je suis attendu par dame Dryade, mon nom n'a guère d'importance. Laissez passer.Répondit l'elf en regardant son interlocuteur dans les yeux.
Le capitaine remarqua alors les longues oreilles pointues de Nalec et son cerveau rassembla les indices.
Désolé de vous avoir fait patienter. Bon séjour seigneur.
La herse fut soulevé et Nalec pénétra dans le chateau proprement dit. Deux palefreniers vinrent à sa rencontre. Après avoir descendu de cheval, il prit un objet dans l'un des sacs accrochés à la selle de la seconde monture et laissa ses chevaux entre les mains des zargons. Et là Nalec se demanda s'il devait pénétrer dans l'auberge réservé aux seigneurs ou s'il devait plutot se rendre dans les quartiers des invités en attendant que le diplomate de la guilde jusqu'à lui.
En réfléchissant il conclut qu'il aurait de meilleures et de plus amples informations en se rendant dans l'auberge, où il pourrait écouter les conversations libres de nombreux seigneurs, plutot qu'en restant seul dans le quartier des invités. L'auberge était accessible par la cour du chateau, il entra, la porte grinça, vieille ruse de tavernier pour savoir si quelqu'un entrait. Il se dirigea vers le comptoir à droite dans la pièce, passant entre les tables sans accorder un regard aux personnes présentes et commanda du vin.
Nalec- Messages : 8
Date d'inscription : 25/03/2009
Re: Le chateau de Zamphitria.
par Dryade Mer 25 Mar - 19:25
Le capitaine était toujours aussi attendri par cette zargonne. A chaque fois qu'il se croisait, elle ne manquait pas de lui adresser une parole gentille, ou simplement un charmant sourire.
Aussi, ne trouva-t-il pas étrange lorsqu'elle lui demanda ce service :
Capitaine, vous qui connaissez tout le monde ici, y compris les voyageurs de passage, n'avez-vous jamais croisé d'elfes?
Ses yeux rondinèrent malgré lui, ce qui fut peut-être à l'origine de l'inquiétude perçue dans le regard vert perçant de cette belle dame. C'est alors qu'il se surprit à balbutier quelques mots:
Croyez en mon dévouement, belle Dryade, je ne manquerais pas de vous prévenir si un tel peuple venait à investir les lieux.
C'est alors que l'étrange zargonne s'approcha de lui et lui adressa un sourire ambigu :
Ne vous méprenez pas, cher Capitaine, ce peuple est très paisible et serein, croyez mon expérience...
Cela faisait, maintenant, quelques mois qu'ils avaient échangé ces mots, mais le capitaine n'avait pas oublié la demande de la zargonne, aussi s'empressa-t-il de se mettre en quête. Quel éclat, cette nouvelle, allait-elle donner à son regard : un elfe dans la citée ? une connaissance, qui plus est !
Il refusait de l'admettre, mais Dryade l'avait envouté d'un sourire et d'un regard, mais quel regard !!!
C'est alors qu'elle le vit, le Capitaine n'avait pas menti. Il était là accoudé au comptoir en train de siroter un verre. Elle put observer tout à sa guise sa silhouette élancée et athlétique. Tout lui revint à l'esprit : leur longue discussion à l'orée de la forêt, son regard et la magie qui émanait de ses mains.
Son coeur battait la chamade, quel accueil allait-il lui faire ? C'était tout de même lui qui était parti sans prévenir, la laissant choir ainsi.
Dryade avait beau être calme et compréhensible, elle n'en était pas moins une femme blessée.
Elle s'approcha lentement, une petite bouteille de son élixir à la ceinture. Puis affichant un aplomb, elle posa sa voix afin de cacher son émoi qu'elle ne voulait laisser paraître :
Sachez, Messire, que boire seul et vite mal perçu dans notre contré.
Il se décala légèrement, elle put alors remarquer la couleur rouge de son breuvage.
Et du vin, en plus !!! Vous n'avez pas honte !!!
Après avoir adressé un sourire entendu au tavernier, elle remplit, de sa liqueur de saule, les deux verres qu'il lui tendit.
C'est alors que leurs regards se croisèrent.
Aussi, ne trouva-t-il pas étrange lorsqu'elle lui demanda ce service :
Capitaine, vous qui connaissez tout le monde ici, y compris les voyageurs de passage, n'avez-vous jamais croisé d'elfes?
Ses yeux rondinèrent malgré lui, ce qui fut peut-être à l'origine de l'inquiétude perçue dans le regard vert perçant de cette belle dame. C'est alors qu'il se surprit à balbutier quelques mots:
Croyez en mon dévouement, belle Dryade, je ne manquerais pas de vous prévenir si un tel peuple venait à investir les lieux.
C'est alors que l'étrange zargonne s'approcha de lui et lui adressa un sourire ambigu :
Ne vous méprenez pas, cher Capitaine, ce peuple est très paisible et serein, croyez mon expérience...
Cela faisait, maintenant, quelques mois qu'ils avaient échangé ces mots, mais le capitaine n'avait pas oublié la demande de la zargonne, aussi s'empressa-t-il de se mettre en quête. Quel éclat, cette nouvelle, allait-elle donner à son regard : un elfe dans la citée ? une connaissance, qui plus est !
Il refusait de l'admettre, mais Dryade l'avait envouté d'un sourire et d'un regard, mais quel regard !!!
C'est alors qu'elle le vit, le Capitaine n'avait pas menti. Il était là accoudé au comptoir en train de siroter un verre. Elle put observer tout à sa guise sa silhouette élancée et athlétique. Tout lui revint à l'esprit : leur longue discussion à l'orée de la forêt, son regard et la magie qui émanait de ses mains.
Son coeur battait la chamade, quel accueil allait-il lui faire ? C'était tout de même lui qui était parti sans prévenir, la laissant choir ainsi.
Dryade avait beau être calme et compréhensible, elle n'en était pas moins une femme blessée.
Elle s'approcha lentement, une petite bouteille de son élixir à la ceinture. Puis affichant un aplomb, elle posa sa voix afin de cacher son émoi qu'elle ne voulait laisser paraître :
Sachez, Messire, que boire seul et vite mal perçu dans notre contré.
Il se décala légèrement, elle put alors remarquer la couleur rouge de son breuvage.
Et du vin, en plus !!! Vous n'avez pas honte !!!
Après avoir adressé un sourire entendu au tavernier, elle remplit, de sa liqueur de saule, les deux verres qu'il lui tendit.
C'est alors que leurs regards se croisèrent.
Dryade- Admin
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Nalec Mer 25 Mar - 20:17
La porte grinça. Il n'entendit pas les bruits caractéristiques des bottes martelant le sol. Ni même le raclement de gorge typique qu'un homme faisait en entrant. A la place l'air s'engouffra dans la pièce comme s'il accompagnait la nouvelle venue. Si le parfum ne suffisait pas à la reconnaitre, il y avait le son de ses pas, ou plutot l'absence de son, qui définissait clairement qui venait d'entrer à son tour dans l'auberge.
Nalec eut un sourire en coin. Il surprit son coeur à battre plus vite qu'auparavant. Maudit signe de faiblesse émotionnelle. Il sentait plus qu'il ne vit qu'elle s'approchait de lui. Il savait aussi que cette fois il ne serait pas aussi à l'aise qu'il y a quelques années, car il appréhendait cette nouvelle rencontre. Plus pour s'occuper que par envi, il finit son verre.
Enfin, sa voix cristalline résonna dans la pièce, contrastant fort avec le lieu où ils se trouvaient. Souriant plus de sa présence que de ses plaisanteries, Nalec tendit son verre, qu'elle remplit. Alors il tourna son regard et rencontra ses yeux. Il y a plusieurs mots pour décrire ce qui se produisit. Mais pulvériser est celui qui correspond le mieux. Briser aussi c'est pas mal. Le choc coupa le souffle de Nalec, immobilisa le corps de l'elf, fit vaciller son coeur, rompit sa volonté et fit naitre en lui le désir de s'emparer de Dryade et de la serrer contre lui, ainsi qu'un grand malaise face à cette être, cette femme, si particulière. Malheureusement son esprit était suffisament grand pour que ses deux désirs cohabitent avec intensité. Un rayon de soleil traversa une vitre de l'auberge et rencontra la peau de Dryade.
Heureuse retrouvaille Laurewen. C'est vous qui devriez avoir honte d'être aussi belle, vous faites le désespoir des femmes de ce pays. Mon unique honte est d'avoir mis si longtemps à vous retrouver.
L'elf fut heureux de constater que sa voix ne tremblait pas. Elle portait même plus de force et de conviction que d'ordinaire. Il se força à contenir un petit sourire en coin destiné à rassurer Dryade. L'elf ne remarquait plus les autres convives qui examinaient ses deux êtres fantastiques, ni même les murs, ni les lanternes. Il détourna ses yeux et continua.
Votre présence m'a terriblement manqué. J'ai regretté le temps perdu et les occasions manquées. Et vous? Etes vous surprise de me voir?
Nalec eut un sourire en coin. Il surprit son coeur à battre plus vite qu'auparavant. Maudit signe de faiblesse émotionnelle. Il sentait plus qu'il ne vit qu'elle s'approchait de lui. Il savait aussi que cette fois il ne serait pas aussi à l'aise qu'il y a quelques années, car il appréhendait cette nouvelle rencontre. Plus pour s'occuper que par envi, il finit son verre.
Enfin, sa voix cristalline résonna dans la pièce, contrastant fort avec le lieu où ils se trouvaient. Souriant plus de sa présence que de ses plaisanteries, Nalec tendit son verre, qu'elle remplit. Alors il tourna son regard et rencontra ses yeux. Il y a plusieurs mots pour décrire ce qui se produisit. Mais pulvériser est celui qui correspond le mieux. Briser aussi c'est pas mal. Le choc coupa le souffle de Nalec, immobilisa le corps de l'elf, fit vaciller son coeur, rompit sa volonté et fit naitre en lui le désir de s'emparer de Dryade et de la serrer contre lui, ainsi qu'un grand malaise face à cette être, cette femme, si particulière. Malheureusement son esprit était suffisament grand pour que ses deux désirs cohabitent avec intensité. Un rayon de soleil traversa une vitre de l'auberge et rencontra la peau de Dryade.
Heureuse retrouvaille Laurewen. C'est vous qui devriez avoir honte d'être aussi belle, vous faites le désespoir des femmes de ce pays. Mon unique honte est d'avoir mis si longtemps à vous retrouver.
L'elf fut heureux de constater que sa voix ne tremblait pas. Elle portait même plus de force et de conviction que d'ordinaire. Il se força à contenir un petit sourire en coin destiné à rassurer Dryade. L'elf ne remarquait plus les autres convives qui examinaient ses deux êtres fantastiques, ni même les murs, ni les lanternes. Il détourna ses yeux et continua.
Votre présence m'a terriblement manqué. J'ai regretté le temps perdu et les occasions manquées. Et vous? Etes vous surprise de me voir?
Nalec- Messages : 8
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Dryade Jeu 26 Mar - 21:05
Cette voix si chaude et mystérieuse bouleversa Dryade. Il était là, devant elle. Elle avait cent fois rêvé ces retrouvailles et pourtant, elle était émue. La distance qu'il s'efforçait physiquement de maintenir entre eux la bouleversa. C'était comme si son regard et son sourire lui soufflaient de se rapprocher de lui. Elle se sentait attirer et repousser à la fois.
Ces compliments touchèrent la jeune zargonne en plein coeur : elle rosit à ces belles paroles.
Cherchant par tous les moyens à faire taire son trouble, elle sirota son verre, tout en plongeant son regard dans le sien.
Elle aurait aimé lui dire combien lui aussi lui avait manqué, combien elle avait été déçue de son départ. Mais toutes ces choses ne se disent pas. Elle décida de laisser opérer sa liqueur de saule et versa le breuvage afin que le verre de l'elf ne se désemplisse pas. Cet élixir avait quelques vertues magiques, il avait entre autre pour effet de dissiper les charmes au profit de la vérité et de délier les langues. Elle resta là un bon moment, son regard dans le sien puis s'entendit dire :
Je suis très heureuse de vous revoir, Nalec. Je me doutais que nos chemins allaient de nouveau se croiser, souhaitant ardemment que les années n'affecteraient ni mes souvenirs ni mes sens.
Elle comptait secrètement sur son élixir pour que le guerrier aborde les sujets qu'elle souhaitait entendre et ne pouvait par décence demander.
Ces compliments touchèrent la jeune zargonne en plein coeur : elle rosit à ces belles paroles.
Cherchant par tous les moyens à faire taire son trouble, elle sirota son verre, tout en plongeant son regard dans le sien.
Elle aurait aimé lui dire combien lui aussi lui avait manqué, combien elle avait été déçue de son départ. Mais toutes ces choses ne se disent pas. Elle décida de laisser opérer sa liqueur de saule et versa le breuvage afin que le verre de l'elf ne se désemplisse pas. Cet élixir avait quelques vertues magiques, il avait entre autre pour effet de dissiper les charmes au profit de la vérité et de délier les langues. Elle resta là un bon moment, son regard dans le sien puis s'entendit dire :
Je suis très heureuse de vous revoir, Nalec. Je me doutais que nos chemins allaient de nouveau se croiser, souhaitant ardemment que les années n'affecteraient ni mes souvenirs ni mes sens.
Elle comptait secrètement sur son élixir pour que le guerrier aborde les sujets qu'elle souhaitait entendre et ne pouvait par décence demander.
Dernière édition par Dryade le Sam 28 Mar - 11:44, édité 1 fois
Dryade- Admin
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Nalec Ven 27 Mar - 15:56
Les hommes sont des êtres au coeur bien étrange. Mais pas autant que celui d'une femme heureusement. Je reconnus aisément le trouble de Dryade, pour l'avoir déjà connu dans le passé. Elle devait surement lui en vouloir d'être parti à l'improviste.
Je suis désolé d'être parti sans prévenir lors de notre première et dernière rencontre. Mais des affaires d'une grande importance attendaient d'être résolus. Voilà maintenant 2 ans que je traque les objets rares et magiques de ce pays, et parmis toutes ses reliques, en voici une.
Je sortis d'une poche de mon pantalon le petit paquet que j'avais enlevé à mon cheval avant de venir ici. La petite boite en carton était toute simple, quelques symboles elfiques y étaient inscris pour savoir de quoi il s'agissait. Je l'ouvris. Je sortis un petit objet enveloppé dans du tissu. Posant négligeament le tissu et le paquet sur le comptoir, je pris la main de Dryade de mes deux mains, et y déposa le cadeau.
Le contact de sa peau me ravi.
Il s'agit d'une pierre, qui au départ était une émeuraude. Quelqu'un, ou quelque chose y a déposa une magie puissante, à présent cette pierre change de couleur selon l'humeur de celui qui la touche. L'idée d'un bijoux dont la plus grande valeur vient de son propriétaire me plut, c'est pourquoi je décidai de vous l'offrir dès que je vous reverrai. Je n'ai pas osé le percer pour y ajouter une chaine, de peur de rompre le sort.
Content de ma tirade, je reculai et m'asseyai au comptoir tout en invitant Dryade à faire de même. J'attendis qu'elle tourna à nouveau ses yeux vers moi pour saisir mon verre et boire sa liqueur devant elle. Elle avait un gout sucré et pourtant elle me rappella la consistance du vin.
Je suis désolé d'être parti sans prévenir lors de notre première et dernière rencontre. Mais des affaires d'une grande importance attendaient d'être résolus. Voilà maintenant 2 ans que je traque les objets rares et magiques de ce pays, et parmis toutes ses reliques, en voici une.
Je sortis d'une poche de mon pantalon le petit paquet que j'avais enlevé à mon cheval avant de venir ici. La petite boite en carton était toute simple, quelques symboles elfiques y étaient inscris pour savoir de quoi il s'agissait. Je l'ouvris. Je sortis un petit objet enveloppé dans du tissu. Posant négligeament le tissu et le paquet sur le comptoir, je pris la main de Dryade de mes deux mains, et y déposa le cadeau.
Le contact de sa peau me ravi.
Il s'agit d'une pierre, qui au départ était une émeuraude. Quelqu'un, ou quelque chose y a déposa une magie puissante, à présent cette pierre change de couleur selon l'humeur de celui qui la touche. L'idée d'un bijoux dont la plus grande valeur vient de son propriétaire me plut, c'est pourquoi je décidai de vous l'offrir dès que je vous reverrai. Je n'ai pas osé le percer pour y ajouter une chaine, de peur de rompre le sort.
Content de ma tirade, je reculai et m'asseyai au comptoir tout en invitant Dryade à faire de même. J'attendis qu'elle tourna à nouveau ses yeux vers moi pour saisir mon verre et boire sa liqueur devant elle. Elle avait un gout sucré et pourtant elle me rappella la consistance du vin.
Nalec- Messages : 8
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Dryade Sam 28 Mar - 12:35
Dryade n'était pas dupe, l'entendre prétexter des affaires d'une grande importance hérissa ses cheveux, un frisson de colère parcourut tout son corps. Comment ces hommes pouvaient-ils se réfugier derrière de bien piètres excuses ?
Le mystère qui émane de cet elfe l'avait jadis troublé, aujourd'hui elle se surprit à douter de ce guerrier. Il avait réussi, lors de leur dernière rencontre, à abattre, par magie, les forteresses que la zargonne s'était bâties pour se protéger. C'était une à une qu'elle les avait érigées depuis son départ précipité.
Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué qu'il sortait une petite boîte. Au contact de l'objet, elle sentit une chaleur irradier ses mains. Etait-ce cette pierre ou bien la sensation des mains de Nalec sur sa peau ?
A sa grande surprise la pierre changea de couleur et éclata d'un rouge flamboyant !!!
Puis les mots "magie puissante" ... "change de couleur" ... "selon l'humeur" claquèrent à son oreille.
Par réflexe, elle referma fermement sa main sur la pierre espérant cacher ainsi à Nalec son humeur actuelle : sentiments de colère et d'affection mélês.
Elle ouvrit les yeux et les plongea dans le regard vert forestier afin d'y puiser toute l'énergie dont elle avait besoin ici et maintenant.
Elle inspira sereinement, puis puisa la force de la Terre par ses pieds bien ancrés dans le sol, acceptant ainsi la régénérescence convoitée, et ouvrit alors la paume de sa main.
C'est alors que la pierre apparut, irisé d'un vert opalin. Le regard de l'elfe changea subitement le temps d'un éclair et redevint immédiatement aussi paisible qu'avant. Dryade ne parvint pas à déchiffrer ce bref changement.
Répondant favorablement à l'invitation de cet homme, elle s'assit au comptoir :
Je vous remercie de ce présent. Ma mère m'avait parlé des vertues de quelques pierres. Chacune réagit différemment selon son porteur. Vous avez très bien fait de ne pas la percer. Elle n'agit qu'au contact direct de la peau.
Vous vous doutez bien qu'offrir un tel présent ne peut que vous obliger à m'en dire plus sur votre voyage.
Elle s'approcha alors du visage de ce charmant elfe, lui susurra à l'oreille un merci et lui appliqua un délicat baiser sur la joue. Elle prit aussi soin de cacher la nouvelle couleur de la pierre aux yeux de Nalec.
Se dégageant, elle accrocha le puissant regard de l'elfe et y déversa toute sa détermination. C'est avec adresse qu'elle déboucha sa petite fiole et remplit de nouveau les deux verres. Elle prit alors un ton confiant.
Allez-y, racontez-moi. Je suis sûre que vos découvertes expliquent votre présence ici. J'ai tout mon temps.
Le mystère qui émane de cet elfe l'avait jadis troublé, aujourd'hui elle se surprit à douter de ce guerrier. Il avait réussi, lors de leur dernière rencontre, à abattre, par magie, les forteresses que la zargonne s'était bâties pour se protéger. C'était une à une qu'elle les avait érigées depuis son départ précipité.
Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué qu'il sortait une petite boîte. Au contact de l'objet, elle sentit une chaleur irradier ses mains. Etait-ce cette pierre ou bien la sensation des mains de Nalec sur sa peau ?
A sa grande surprise la pierre changea de couleur et éclata d'un rouge flamboyant !!!
Puis les mots "magie puissante" ... "change de couleur" ... "selon l'humeur" claquèrent à son oreille.
Par réflexe, elle referma fermement sa main sur la pierre espérant cacher ainsi à Nalec son humeur actuelle : sentiments de colère et d'affection mélês.
Elle ouvrit les yeux et les plongea dans le regard vert forestier afin d'y puiser toute l'énergie dont elle avait besoin ici et maintenant.
Elle inspira sereinement, puis puisa la force de la Terre par ses pieds bien ancrés dans le sol, acceptant ainsi la régénérescence convoitée, et ouvrit alors la paume de sa main.
C'est alors que la pierre apparut, irisé d'un vert opalin. Le regard de l'elfe changea subitement le temps d'un éclair et redevint immédiatement aussi paisible qu'avant. Dryade ne parvint pas à déchiffrer ce bref changement.
Répondant favorablement à l'invitation de cet homme, elle s'assit au comptoir :
Je vous remercie de ce présent. Ma mère m'avait parlé des vertues de quelques pierres. Chacune réagit différemment selon son porteur. Vous avez très bien fait de ne pas la percer. Elle n'agit qu'au contact direct de la peau.
Vous vous doutez bien qu'offrir un tel présent ne peut que vous obliger à m'en dire plus sur votre voyage.
Elle s'approcha alors du visage de ce charmant elfe, lui susurra à l'oreille un merci et lui appliqua un délicat baiser sur la joue. Elle prit aussi soin de cacher la nouvelle couleur de la pierre aux yeux de Nalec.
Se dégageant, elle accrocha le puissant regard de l'elfe et y déversa toute sa détermination. C'est avec adresse qu'elle déboucha sa petite fiole et remplit de nouveau les deux verres. Elle prit alors un ton confiant.
Allez-y, racontez-moi. Je suis sûre que vos découvertes expliquent votre présence ici. J'ai tout mon temps.
Dryade- Admin
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Nalec Lun 6 Avr - 17:27
Je pris une inspiration et souris. Qu'il était beau et simple de retrouver un être aimé et de bavarder avec.
Mes découvertes interesseraient tout le peuple zargon sans aucun doute. Ils sont chercheurs et connaisseurs, de bons scientifiques par nature, ils apprennent à maitriser les éléments du monde. Cependant il y a un domaine qu'ils ne connaissent guère, la magie. La magie peut être interprété de différentes manières, certains disent qu'il s'agit d'esprit, d'autres affirment qu'il s'agit uniquement de la puissance circulant dans un lieu ou un autre et... enfin bref, vous connaissez la suite. Les zargons n'ont jamais cherché à étudier la magie car c'est impossible à faire. Cependant, dans leur sagesse, ils n'ont pas réfuté son existence. Je suis parti à la recherche de tous les artefact magiques existant dans cette contrée. Partout où il y a une civilisation, il y a de la magie. Les zargons ne m'ont jamais été d'une grande aide pour trouver les objets que je recherchais ou pour localiser les lieux magiques. La seule aide qu'ils m'ont offerte durant mon voyage, ce fut de me dire ce qui n'était pas né de la magie.
Ce voyage n'a pour le moment duré que quelques mois. Les traditions guerrières d'un peuple dont j'ai oublié le nom m'ont beaucoup aidé. Mais au départ je ne suis parvenu qu'à découvrir les effets et la conception de certaines drogues. J'ai rencontré de prétendus chamanes, de soi disant voyants. Bref, j'ai fais le tour des êtres les plus étranges dans ce monde sans rencontrer la moindre source de magie.
Je fis une pause pour finir mon verre d'une traite. Je ressentis une vive et breve douleur à la tête mais ne m'en inquiétait guère.
Si je vous ais parlé des zargons ce n'est pas pour rien, car au final, c'est grace à eux que j'ai découvert les artefact que je cherchais. Ils ont l'idée sublime de cartographier tout le pays. Grace à ces cartes, je me suis rendu dans tous les endroits que personne n'avait exploré, tous les lieux inconnus. Lors de mon premier voyage avec ces cartes, je suis parvenu, après maintes difficultés, à un temple perdu dans les montagnes. Ni délabré ni sale, les murs d'un blanc scintillant, nulle feuille morte sur le pavé. Mais le plus étonnant était une petite cascade et un petit ruisseau dont le cours d'eau allait à l'envers, contre la gravité. J'ai dormi deux jours là bas sans rien découvrir, mais sachant pertinement qu'il y avait quelque chose. J'ai finalement abandonné. J'ai répété cette même méthode a plusieurs endroits bien choisis, où seuls mes talents particuliers rendaient l'accès possible, ou selon certaines rumeurs, ou selon certaines légendes. Comme par exemple une légende sur un arbre frappé par la fourdre chaque nuit, dont l'écorce était devenu noire.
J'étais certain que Dryade buvait mes paroles comme si c'était du vin. L'éclat rouge de la pierre n'avait pas échappé à l'elf que j'étais. Et puis même sans celà, les yeux de la femme était d'ordinaire calme et inaccessible, mais en ce moment ils me fixaient comme s'ils voulaient se rapprocher. Quand à moi je sentais la sueur perlée dans le bas du dos. La proximité de Dryade ne me rendait pas indifférent. Elle me rendait plus vulnérable quelque part. Et pourtant...
Mes découvertes interesseraient tout le peuple zargon sans aucun doute. Ils sont chercheurs et connaisseurs, de bons scientifiques par nature, ils apprennent à maitriser les éléments du monde. Cependant il y a un domaine qu'ils ne connaissent guère, la magie. La magie peut être interprété de différentes manières, certains disent qu'il s'agit d'esprit, d'autres affirment qu'il s'agit uniquement de la puissance circulant dans un lieu ou un autre et... enfin bref, vous connaissez la suite. Les zargons n'ont jamais cherché à étudier la magie car c'est impossible à faire. Cependant, dans leur sagesse, ils n'ont pas réfuté son existence. Je suis parti à la recherche de tous les artefact magiques existant dans cette contrée. Partout où il y a une civilisation, il y a de la magie. Les zargons ne m'ont jamais été d'une grande aide pour trouver les objets que je recherchais ou pour localiser les lieux magiques. La seule aide qu'ils m'ont offerte durant mon voyage, ce fut de me dire ce qui n'était pas né de la magie.
Ce voyage n'a pour le moment duré que quelques mois. Les traditions guerrières d'un peuple dont j'ai oublié le nom m'ont beaucoup aidé. Mais au départ je ne suis parvenu qu'à découvrir les effets et la conception de certaines drogues. J'ai rencontré de prétendus chamanes, de soi disant voyants. Bref, j'ai fais le tour des êtres les plus étranges dans ce monde sans rencontrer la moindre source de magie.
Je fis une pause pour finir mon verre d'une traite. Je ressentis une vive et breve douleur à la tête mais ne m'en inquiétait guère.
Si je vous ais parlé des zargons ce n'est pas pour rien, car au final, c'est grace à eux que j'ai découvert les artefact que je cherchais. Ils ont l'idée sublime de cartographier tout le pays. Grace à ces cartes, je me suis rendu dans tous les endroits que personne n'avait exploré, tous les lieux inconnus. Lors de mon premier voyage avec ces cartes, je suis parvenu, après maintes difficultés, à un temple perdu dans les montagnes. Ni délabré ni sale, les murs d'un blanc scintillant, nulle feuille morte sur le pavé. Mais le plus étonnant était une petite cascade et un petit ruisseau dont le cours d'eau allait à l'envers, contre la gravité. J'ai dormi deux jours là bas sans rien découvrir, mais sachant pertinement qu'il y avait quelque chose. J'ai finalement abandonné. J'ai répété cette même méthode a plusieurs endroits bien choisis, où seuls mes talents particuliers rendaient l'accès possible, ou selon certaines rumeurs, ou selon certaines légendes. Comme par exemple une légende sur un arbre frappé par la fourdre chaque nuit, dont l'écorce était devenu noire.
J'étais certain que Dryade buvait mes paroles comme si c'était du vin. L'éclat rouge de la pierre n'avait pas échappé à l'elf que j'étais. Et puis même sans celà, les yeux de la femme était d'ordinaire calme et inaccessible, mais en ce moment ils me fixaient comme s'ils voulaient se rapprocher. Quand à moi je sentais la sueur perlée dans le bas du dos. La proximité de Dryade ne me rendait pas indifférent. Elle me rendait plus vulnérable quelque part. Et pourtant...
Nalec- Messages : 8
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Dryade Mar 14 Avr - 22:55
Le récit que l'elfe lui fit, l'apaisa. La chaleur de sa voix, calme et posée la berça. Elle se laissa aller à imaginer les paysages qu'il avait pus contempler. Elle se surprit à rêver, à se voir au côté de cet homme et à sentir toute la magie qui émane de ces lieux mystiques.
Magique était aussi la description que Nalec lui faisait. Il avait un don, Dryade en était certaine. Il avait ce don qu'ont certains hommes à charmer d'un simple regard ou du simple timbre de leur voix.
La pierre lui brûla la main et la rappela ainsi à la réalité. La sylvaine s'éclaircit la voix puis osa cette question.
Je ne vous comprends pas, Nalec, abandonner un lieu alors que vous avez l'intime conviction qu'il recèle un secret, ne vous ressemble pas. Me trompe-je ?
J'ai comme l'impression que vous me préparez de nouveau à un nouveau départ.
A ces mots, sa voix se cassa malgrè elle, elle sirota son verre puis remplit de nouveau celui de son invité.
Elle lui adressa son plus charmant sourire.
J'aimerai tant voir ces lieux enchanteurs... à vos côtés évidemment. Mais rassurez-vous, j'ai pleinement conscience que vous êtes un grand solitaire. D'ailleurs, projetez-vous de vous installer à Zamphitria ?
Elle craignait la réponse, mais devait l'entendre afin de se libérer du charme exercé par l'elfe.
Sa liqueur de saule devait commencer à agir sur cet homme élancé, aussi il ne pouvait plus lui cacher la vérité.
Magique était aussi la description que Nalec lui faisait. Il avait un don, Dryade en était certaine. Il avait ce don qu'ont certains hommes à charmer d'un simple regard ou du simple timbre de leur voix.
La pierre lui brûla la main et la rappela ainsi à la réalité. La sylvaine s'éclaircit la voix puis osa cette question.
Je ne vous comprends pas, Nalec, abandonner un lieu alors que vous avez l'intime conviction qu'il recèle un secret, ne vous ressemble pas. Me trompe-je ?
J'ai comme l'impression que vous me préparez de nouveau à un nouveau départ.
A ces mots, sa voix se cassa malgrè elle, elle sirota son verre puis remplit de nouveau celui de son invité.
Elle lui adressa son plus charmant sourire.
J'aimerai tant voir ces lieux enchanteurs... à vos côtés évidemment. Mais rassurez-vous, j'ai pleinement conscience que vous êtes un grand solitaire. D'ailleurs, projetez-vous de vous installer à Zamphitria ?
Elle craignait la réponse, mais devait l'entendre afin de se libérer du charme exercé par l'elfe.
Sa liqueur de saule devait commencer à agir sur cet homme élancé, aussi il ne pouvait plus lui cacher la vérité.
Dryade- Admin
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Re: Le chateau de Zamphitria.
par Nalec Sam 25 Avr - 10:26
J'aurais du avoir cette idée il y a des années. Pourquoi avais-je été si obtus? Si stupide... Dryade était celle qu'il me faut.
Euh... non pas vraiment. Jusqu'ici je n'ai jamais eus de résidence fixe. L'idée ne me déplairait pas mais je n'ai pas l'argent pour payer une maison et les domestiques necessaires pour s'en occuper. Non en vérité j'étais en train de penser à autre chose.
Soudain je fus pris d'un doute. Plus qu'un doute même. J'ignorais ce que je souhaitais demander à Dryade. De nombreuses émotions conflictuelles se mélaient en moi. Je suis certains que Dryade perçut mon trouble car à ce moment, je ne voyais plus la taverne, ni les tables, ni le comptoir. Je n'entendais plus les bruits des verres posées, des rires, des conversations. Mon esprit était concentré sur deux idées, si proches et si distinct.
Ma raison me disait clairement que Dryade était de très loin la personne la plus incroyable que je n'avais jamais rencontré dans ce pays, j'avais besoin d'elle si je voulais découvrir toutes les sources de magie de ce monde et si je voulais les maitriser. Et elle était la seule personne du peuple de la forêt que je connaissais, la seule avait qui je voulais partager mon existence. Mais une autre voix, plus vague, plus ténue, et pourtant plus intense, me conseillait de finir mon verre et de rester ici. Etre chevalier au service des zargons pour gagner ma vie, m'établir ici, vivre ici, vivre avec elle, et pour toujours.
Nalec? A quoi pensiez vous?
Je tournai mon regard vers elle. Mes yeux verts foncés se posèrent sur Dryade, et comme à chaque fois, mon coeur trembla. Je sentais encore le combat de ces deux idées dans ma tête. Mes yeux se fermèrent un instant, comme si je clignai des paupières, mais en se rouvrant, ils furent pendant une fraction de seconde rouge vif avant de reprendre leur couleur normale. J'avais pris ma décision.
Vous savez Dryade, la vie en solitaire commence à déplaire grandement. Malheureusement la vie en communauté demande tellement de contraintes. Je ne sais si vous étiez sérieuse lorsque vous parliez de partir à l'aventure mais moi je le suis lorsque je vous invite à me rejoindre.
Je me redressai et franchis d'un pas la distance qui nous séparait. Je pris son visage dans mes deux mains sans l'ombre d'une hésitation. Mon assurance n'était plus factice.
J'étais revenu ici vous rejoindre et abandonner pour un moment ma quête de reliques. Mais en vérité vivre une vie de cavale avec vous est de loin la meilleure chose qui puisse m'arriver sur cette terre. Vos connaissances en magie me seraient précieuses. Et votre présence m'honorerait.
Euh... non pas vraiment. Jusqu'ici je n'ai jamais eus de résidence fixe. L'idée ne me déplairait pas mais je n'ai pas l'argent pour payer une maison et les domestiques necessaires pour s'en occuper. Non en vérité j'étais en train de penser à autre chose.
Soudain je fus pris d'un doute. Plus qu'un doute même. J'ignorais ce que je souhaitais demander à Dryade. De nombreuses émotions conflictuelles se mélaient en moi. Je suis certains que Dryade perçut mon trouble car à ce moment, je ne voyais plus la taverne, ni les tables, ni le comptoir. Je n'entendais plus les bruits des verres posées, des rires, des conversations. Mon esprit était concentré sur deux idées, si proches et si distinct.
Ma raison me disait clairement que Dryade était de très loin la personne la plus incroyable que je n'avais jamais rencontré dans ce pays, j'avais besoin d'elle si je voulais découvrir toutes les sources de magie de ce monde et si je voulais les maitriser. Et elle était la seule personne du peuple de la forêt que je connaissais, la seule avait qui je voulais partager mon existence. Mais une autre voix, plus vague, plus ténue, et pourtant plus intense, me conseillait de finir mon verre et de rester ici. Etre chevalier au service des zargons pour gagner ma vie, m'établir ici, vivre ici, vivre avec elle, et pour toujours.
Nalec? A quoi pensiez vous?
Je tournai mon regard vers elle. Mes yeux verts foncés se posèrent sur Dryade, et comme à chaque fois, mon coeur trembla. Je sentais encore le combat de ces deux idées dans ma tête. Mes yeux se fermèrent un instant, comme si je clignai des paupières, mais en se rouvrant, ils furent pendant une fraction de seconde rouge vif avant de reprendre leur couleur normale. J'avais pris ma décision.
Vous savez Dryade, la vie en solitaire commence à déplaire grandement. Malheureusement la vie en communauté demande tellement de contraintes. Je ne sais si vous étiez sérieuse lorsque vous parliez de partir à l'aventure mais moi je le suis lorsque je vous invite à me rejoindre.
Je me redressai et franchis d'un pas la distance qui nous séparait. Je pris son visage dans mes deux mains sans l'ombre d'une hésitation. Mon assurance n'était plus factice.
J'étais revenu ici vous rejoindre et abandonner pour un moment ma quête de reliques. Mais en vérité vivre une vie de cavale avec vous est de loin la meilleure chose qui puisse m'arriver sur cette terre. Vos connaissances en magie me seraient précieuses. Et votre présence m'honorerait.
Nalec- Messages : 8
Date d'inscription : 25/03/2009
Re: Le chateau de Zamphitria.
par Dryade Dim 17 Mai - 11:28
Dryade n'en croyait pas ses oreilles. Elle se demandait si la liqueur de saule ne lui jouait pas des tours... Elle ne s'attendait pas à cette réponse. Elle se préparait à un éventuel départ de l'elfe. Son coeur venait de louper un battement.
Puis, elle sentit la chaleur des ces mains posées sur son visage, ces mains qui la transportaient dans un monde de bien-être et de sérénité. Ces mains étaient tout simplement celles de cette homme si mystérieux qui la subjuguait.
Avait-elle parlé trop vite, sans réfléchir aux conséquences... Cela faisait tellement longtemps qu'elle vivait seule, indépendante...
Tout se brouillait dans sa tête, ses jambes commençaient à se dérober, il fallait se resaisir et vite.
Elle inspira aussi profondément que lui permettaient ses poumons, prit un solide appui et plongea son regard dans celui de l'elfe. Il attendait une réponse.
Nalec, vous n'êtes pas dupe, vous me troublez. Je dois bien avouer que votre présence m'a terriblement manquée. L'idée de risquer de vous voir partir m'effraie tout autant que celle de vous suivre.
S'il vous plaît, ne pensez pas que je ne sais pas ce que je veux...
Sa voix se brisa. Elle était en train de laisser ses émotions prendre le dessus, il ne fallait pas. Elle serra très fort la pierre qu'elle avait toujours dans la main. Celle-ci irradiait, à lui brûler la paume. Elle tourna ses sens vers le contact produit par les mains de Nalec, chercha sa force dans le regard de cet homme.
Je viens de vous parler de trouble, je suis assaillie par deux sentiments contradictoires :
- vous suivre parce que j'aprécie votre compagnie et que vous êtes certainement la personne la mieux placée pour me faire évoluer et m'aider à comprendre mes origines...
- me méfier parce qu'il y a une partie de vous qui ne me correspond pas. Je le sens...
Elle resta là, à le contempler, à attendre un signe de lui. De quel côté la balance allait-elle pencher ? Elle voulait être sûre avant de prendre sa décision.
Puis, elle sentit la chaleur des ces mains posées sur son visage, ces mains qui la transportaient dans un monde de bien-être et de sérénité. Ces mains étaient tout simplement celles de cette homme si mystérieux qui la subjuguait.
Avait-elle parlé trop vite, sans réfléchir aux conséquences... Cela faisait tellement longtemps qu'elle vivait seule, indépendante...
Tout se brouillait dans sa tête, ses jambes commençaient à se dérober, il fallait se resaisir et vite.
Elle inspira aussi profondément que lui permettaient ses poumons, prit un solide appui et plongea son regard dans celui de l'elfe. Il attendait une réponse.
Nalec, vous n'êtes pas dupe, vous me troublez. Je dois bien avouer que votre présence m'a terriblement manquée. L'idée de risquer de vous voir partir m'effraie tout autant que celle de vous suivre.
S'il vous plaît, ne pensez pas que je ne sais pas ce que je veux...
Sa voix se brisa. Elle était en train de laisser ses émotions prendre le dessus, il ne fallait pas. Elle serra très fort la pierre qu'elle avait toujours dans la main. Celle-ci irradiait, à lui brûler la paume. Elle tourna ses sens vers le contact produit par les mains de Nalec, chercha sa force dans le regard de cet homme.
Je viens de vous parler de trouble, je suis assaillie par deux sentiments contradictoires :
- vous suivre parce que j'aprécie votre compagnie et que vous êtes certainement la personne la mieux placée pour me faire évoluer et m'aider à comprendre mes origines...
- me méfier parce qu'il y a une partie de vous qui ne me correspond pas. Je le sens...
Elle resta là, à le contempler, à attendre un signe de lui. De quel côté la balance allait-elle pencher ? Elle voulait être sûre avant de prendre sa décision.
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